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LACUNES EN SERVICE PUBLIC PERSISTENT,

NOTAMMENT EN MATIÈRE DE TRANSPORT PUBLIC

Lorsque le projet fut terminé, les résidents ont reproché le manque de services publics dans le quartier. On ne trouvait qu’une seule épicerie pour 1900 habitants. Il n’y avait pas de service bancaire, les établissements de santé insuffisants (2 pharmacies et 1 centre de santé) ainsi que les transports publics limités. Une seule ligne de bus venait desservir le quartier à son extrémité nord-ouest. La fréquence de cette ligne était insuffisante et les bus remplis. Ce manque de services obligeait les résidents à se déplacer en dehors du quartier.

La ville d’Helsinki considère que ce manque de services est normal puisque le projet venait seulement d’être terminé et que d’autres services s’ajouteraient par la suite pour compléter l’offre, en tenant compte des recommandations des habitants. Cette situation était donc apparemment anticipée. Deux nouvelles lignes de bus ont été effectivement ajoutées et le réseau cyclable a été développé pour s’insérer dans le réseau métropolitain. Cependant, les habitants restent dépendants de la voiture, sans doute car l’offre de transports en commun et actifs n’est pas suffisamment adaptées pour représenter une alternative viable, quand bien même ils seraient prêts à changer leur pratique. Les habitants continuent de se déplacer en voiture pour se rendre au travail et pour bénéficier des services autres que ceux de bases. Deux centres commerciaux ont été implantés à proximité du quartier pour répondre aux besoinx des habitants et ne pas les obliger à se rendre au centre-ville trop éloigné (8km).  Ce manque en matière de mobilité remet en question la durabilité du quartier.  

 

À la lumière des années qui se sont écoulées, on constate que la Ville d’Helsinki était armée de bonnes intentions et a tenté d’apporter des ajustements, mais que malgré tout, la situation ne s’est pas améliorée de façon significative. On est proche du statut quo, et même à certains égards d’une régression ; le centre de santé n’existe plus dans le quartier et a été déplacé. Le choix initial d’un site en marge de la ville et éloigné du centre-ville a certainement un rôle important pour expliquer ces lacunes persistantes.

 

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